11 mars 2008

J'ose

Ce soir-là, j'étais venue avec lui. Je l'avais entraîné hors de son territoire, à l'autre bout de Paris. Je me demandais ce qu'il pensait, à ce moment-là. Quant à moi, je regardais la lumière passer à travers du demi de bière que j'avais posé sur la table. J'écoutais Gédéon égréner les paroles du Tango du Vélo, que je commence à connaître par coeur.

Si tu ne veux pas avoir des points d'suture
N'abime surtout pas mon vélo.

Et sa main posée légèrement sur mon bras a soudain ranimé l'envie d'écrire que j'avais enfouie ces derniers mois. J'ai eu l'impression que la peinture métallisée que j'avais mis tant de temps à mettre sur mon coeur était en train de partir en écailles. Mon stylo s'est emballé sur le bout de papier froissé que j'ai fièvreusement tiré de mon sac sous le regard circonspect de Gédéon qui, un oeil sur son texte, un oeil en ma direction, devait se demander ce que j'allais encore raconter.

Alors, mon cher Gédéon, et vous, les cogédéonistes de talent, pardonnez-moi, car vous n'êtes pas au coeur de ce que je dois écrire ce soir. Mais je crois que vous m'en tiendrez pas rigueur

Allez, parce que j'adore ce que vous faites, hop, un petit lien pour donner envie à ceux qui n'ont pas encore osé venir vous voir.

Libellés : , , ,

10 mars 2008

Mémoire


Bon, ça c’est tout moi.

Je note des trucs sur un bout de papier, par peur de les oublier. Pourtant, arrivée au moment donné, j’oublie.

La boulette.

Et pourtant, je pourrais ne pas les noter, ces choses inoubliables. Et aider ainsi à la sauvegarde des arbres d’Amazonie. Et frimer en public en disant, poings sur les hanches et regard presque courroucé : « quoi, toi tu gâches encore du papier ? Pas besoin, moi, j’ai tout dans la tête ».

Mais on dirait qu’il me faut toujours une petite preuve matérielle que je mets toutes les chances de mon côté. Comme si je me préparais une excuse par anticipation.

Prendre un air innocent et dire, en croyant fort à chaque syllabe qui s’échappe de sa bouche :
- Tu vois, je ne comprends pas. Pourtant, je l’avais noté.

Bref.

J’en viens à me demander, à force, si le simple fait de les noter ne les efface pas de ma mémoire en même temps. Comme si une pensée ne pouvait être à deux endroits en même temps. Dans un petit bout de ma tête, ou sur un petit bout de papier.

Alors aujourd’hui je dois un mea culpa à une amie chère à qui la journée de la Femme vole honteusement la vedette depuis quelques années. Certes, elle est utile, cette journée. A nous rappeler qu’on doit se battre plus que nos forts et fiers collègues masculins pour briguer des postes intéressants, et qu’il existe encore des prières où est dit « Je vous remercie, mon Dieu, de ne pas m'avoir fait femme. »

Bon, ce n’est pas pour autant qu’on irait brûler nos soutiens-gorges - ça va pas la tête, vous savez combien ça coûte, une parure Aubade ?

Je m’égare.

C’est normal. Il n’est pas facile de justifier le fait d’avoir oublié la date d’anniversaire d'une amie.

Alors, je me fais toute petite et, sur la pointe des pieds, je m’efface pour aujourd’hui.

Libellés :

25 décembre 2007

Really pretty & floral

Puisqu'on dirait que j'ai trouvé mon Mr Right, petite dédicace pour les Sex and the city girls, qui ne doivent retenir que la dernière phrase:

Carrie: I do not pick the wrong guys. They pick me.
Miranda: So what, you're like a flystrip for dysfunctional men?
Carrie: Yeah, but one of those really pretty floral scented ones.

(Allez, puisque vous z'êtes sympas, je vous donne mes sources. Yep, gratos. Je suis comme ça, moi. http://blog.profilepants.com/sex_and_the_city/ )


(Photo prise dans une exposition d'ikebana à Tokyo, octobre 2007)

Libellés : ,

13 décembre 2007

Addiction

C'est étrange, je pensais que ma période blog était terminée. Que je n'avais plus envie de laisser mes doigts retranscrire sur l'écran mes pensées, mes interrogations, mes doutes, mais aussi mes certitudes.

Loupé.

A demain...

Libellés : ,

07 octobre 2007

Elucubrations, le retour

Hier soir, Nuit Blanche qui faisait changer le regard porté sur Paris. Rues noires de monde pour Nuit Blanche mâtinée de bleu, Tuileries rougeoyantes derrière des globes de feu, Madeleine méconnaissable avec ses souffleurs de poésies, juchés sur de hauts piédestals et dotés de longs tubes bleus électrique, créant des ballets imaginaires au coeur de l'eglise plongée dans le noir, concours de slam macabre par de jeunes membres de la Comédie Française à la diction irréprochable.

De quoi oser redécouvrir ce que l'on croyait connaître.

Et en se quittant à l'aube, on se demande si on a juste vécu un moment unique, si on a prolongé irrésistiblement le passé, ou si, entre deux éclats de rire, c'est une promesse qui s'entr'ouvre.

Libellés : ,

11 septembre 2007

Qui l'eût cru?

Je suis un

Ca en jette, hein?

Alors, et vous, quel est votre ADN?

Libellés : ,

07 septembre 2007

La lutte commence

Vous rendez-vous compte que nous allons subir une invasion en bonne et dûe forme pendant 5 semaines au bas mot? Des fous furieux qui hurlent dans tous les sens, gesticulent et en plus s'empoignent de façon parfois douteuse.

Eh oui, c'est le début de la coupe du monde de rugby, et je me demande si je vais réussir à y survivre, avec mes 55kgs toute mouillée. Remarque, je suis sûre que si je mets une serpillère sur la tête, hurle et me rue sur le premier venu pour le plaquer, je pourrais (presque) passer pour une Chabalounette en herbe.

Si si.

D'ailleurs, à y penser, je crois que vous avez déjà un peu les choquottes. Forcémenent, je me suis déjà entraînée à la mêlée avec mes petits camarades. Comment ça, que d'la gueule? Mais si! Tenez, la preuve: en vidéo!


Video: La mêlée

(bon, ok, on me voit 1/4 de seconde et de profil, mais bon...)

Rien à voir: eh, vous avez vu que j'ai un tag sport sur mon blog!!! Moi!!! C'est énorme. Pas moins.

free music

Libellés :