29 septembre 2006

... mais il y a des fois où c'est moins bien...

Autre film, autre impression.

Gérard Depardieu, notre exception culturelle française partage l’affiche de Quand j’étais chanteur avec Cécile de France.

J’y suis allée dans l’attente d’un bon moment, et finalement, je me suis trouvée déçue malgré moi de ce film un peu mou du genou.

Certes, voir Depardieu en has been se faisant de mèches et vivant avec une chèvre vaut son pesant de cacahouètes, et Cécile de France est bien mignonne, mais… c’est un peu court jeune homme. Le scénario est couru d’avance. Une jeune beauté blonde se retrouve malgré elle dans les bras dans chanteur de bal, grande célébrité pailletée de Clermont Ferrand dont les idoles sont Christophe, Mike Brant et consors… on échappe à Franck Michael, mais vous avez l’idée… Alors, histoire d’amour impossible ? Tadaaam ?

Comme quoi cela confirme que deux bons acteurs servent peut-etre à rendre un film « bancable»* mais cela ne remplace pas un bon scénario…

Inutile de vous dire que j’attends avec impatience Pars vite et reviens tard, d’après le roman éponyme de Fred Vargas… Pour vous faire une idée, pour pouvez d'ailleurs cliquer ici, ou encore mieux, cliquer puis foncer chez votre libraire préféré...

* bancable = offrant des garanties de succès commercial suffisantes pour que les banques soutiennent la production (autrement dit, lâchent des sous pour couvrir les frais du film en attendant d'être remboursées). Concrètement:
un gros nom à l'affiche = y a bon = pépètes
des petits jeunes = oh lala c'est qui eux? = pas de pépètes
... et merci pour le soutien aux jeunes producteurs...

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Le cinéma français, c'est bien...

Bon, il était temps de se remettre au blog. Les posts commençaient à ressembler aux platanes qui bordent les Champs Elysées : ils manquent sérieusement de nouvelles feuilles…

Alors, histoire de ne pas se précipiter, de reprendre le pli peu à peu, quelques lignes sur deux productions françaises en ce moment à l’affiche…

Tout d’abord, Je vais bien, ne t’en fais pas de Philippe Lioret est un petit bijou à la française. Non, il ne s’agit pas là d’un drame intimiste où le héro, la tête entre les mains est en train de dévider sa vie par aphorismes les uns tendancieux que les autres.

En quelques mots, l’histoire. Lili, 19 ans, joué par une Mélanie Laurent très touchante, rentre de vacances et apprend que son frère jumeau Loïc a disparu suite à une dispute avec son père. Comme Loïc ne lui donne pas de nouvelles, Lili décide de partir à sa recherche.

Au programme, désespoir, angoisse, dépression, colère… bon, j’avoue aisément qu’il faut avoir le cœur accroché en allant voir ce film. Mais loin du mélodrame mou, et finalement peu touchant, on est ici face à un film qui nous donne de vraies émotions. C’est sans doute la force de ce film.

Bref, vous avez compris mon point de vue : Je vais bien, ne t’en fais pas est un beau film que les distributeurs feraient bien de laisser à l’affiche au lieu de lui substituer des bons gros blockbusters américains. Foi de notre foutue exception culturelle…

Et pour vous donner envie d’y aller, voici la très belle bande annonce.

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