05 janvier 2007

Rencontre du 3ème type

Ca y est, à peine revenue, elle recommence.

Je ne vous entend pas, mais c'est tout comme. Encore une critique d'un film intello intellectualisant qu'on va devoir se pallucher. Et il va falloir se creuser le ciboulot, et se fendre d'un commentaire, parce que si la miss, non contente de vérifier qui vient et quand, voit qu'on n'a pas mis la main à la pâte, elle va nous visser un de ces regards noirs qui vous fendrait un arbre un deux.

Ben oui. C'est comme ça.

J'admets aisément pouvoir rajouter l'exigence, les regards noirs et les velléités de critiques cinématographiques à la liste toujours croissante de mes défauts. Au moins, vous ne pourrez qu'abonder dans mon sens, elle devient quelque chose, cette liste.

Elle croît.

Du verbe croître, et de rien d'autre car il y a bien longtemps que mes listes ont cessé de croire. Ca doit remonter à peu près au jour où le Père Noël est apparu sous son vrai jour. C'est à dire jamais. A croire qu'il était aller taper le carton avec son pote Godot.

Bon, je m'égare. Allez, je suis sûre que vous aller pouvoir ajouter la patience et l'acharnement à votre petite liste personnelle. J'aurais donc involontairement contribué à la faire croître elle aussi.

Tant de croissance, c'est émouvant. Ca me met presque la larme à l'oeil. Du coup, je ne vois plus vraiment ce que je tape sur mon clavier, ça devient gênant, déjà que j'avais du mal à savoir ce que je voulais vous dire ce soir...

Bon, ce sera pour un autre jour, alors. Pas de bol, va falloir revenir.

Alors, à demain, si vous le voulez bien, comme aurait dit Lucien Jeunesse dans le Jeu des 1000 francs. Autres temps, autres moeurs.

Sur ce, bonne nuit. C'est promis, je m'arrête... bientôt....

Crédit photo: ici