17 juin 2007

De cause à effet?

Comme il pleut, j'ai décidé d'aller au cinéma, histoire de rattraper mon retard, de me faire ma petite fête du cinéma à moi, et d'assumer pleinement que j'aime (parfois aussi) les histoires d'amour.

Commençons par Une vieille maîtresse, le dernier Breillat présenté à Cannes. Attirée uniquement par le magnétisme d'Asia Argento*, je me suis surprise à apprécier la direction de Breillat (vous pouvez lire cet article de Libé à ce sujet) et j'ai surtout découvert Fu'ad Ait Aattou.

Alors je vous préviens direct: qu'on ne vienne plus me rebattre les oreilles avec Louis Garrel**, car là on nous livre sur un plateau le même avec les yeux verts en prime... Et un petit quelque chose qui fait dérailler sa voix d'une façon irrésistible. Comment ça, j'exagere? Mais non: la preuve en image!

Bon, là, tout se suite, je me calme. Car je suis sûre que certain(e)s vont probablement me rappeler qu'il a tout juste... 23 ans ! Ce à quoi je répondrais qu'il joue dans ce film le rôle d'un homme de 30 ans. Non mais!

Alors, plus sérieusement, ce film est l'adaptation d'un classique de Barbey d'Aurevilly. La Marquise de Flers, décide de marier sa petite fille, fleuron de l'aristocratie française, avec Ryno de Marigny, une sorte de Valmont romantique. Mais ce que tout le monde ignore c'est que ce Don Juan, impénitent, est depuis 10 ans l'amant et la proie d'une courtisane scandaleuse et ensorcelante. La suite: sur vos écrans tant qu'il en est encore temps!

Et histoire de vous mettre l'eau à la bouche, voici la bande annonce.

* mais si, vous savez, je vous en avais parlé cet automne avec Transylvania, le dernier film de Tony Gatliff... Pour les amnésiques, petit rappel ici.

** j'avoue, j'étais une des premières convaincues... cf le magnifique Dans Paris dont je vous avais aussi parlé ici, et dans le très beau Les Chansons d'amour de Christophe Honoré, dont je vous parlerai sans doute un peu plus tard.

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