26 juillet 2006

Je doute donc je suis

Mon petit sujet d'hier m'a fait replonger avec délices dans les (re)découvertes des subtilités de l'étymologie. Allez, je suis sympa, je vous donne gracieusement un petit lien qui vous permettra, si l'envie vous en prend, d'aller jouer par vous-même.

Où en étais-je?

Suite à un non-coup de fil, j'ai donc entrepris de commencer cette journée avec mon activité favorite: le doute. Que faire? Se lancer à corps perdu dans une aventure dont on ne maîtrise finalement pas grand'chose? Ou bien fermer les yeux sur ces envies de grand large, de palpitations et de respirations accélérées, pour se concentrer sur soi et essayer de trouver une certaine stabilité?

Vieux débat de la raison et des envies qui confirme que si douter nous fait hésiter, remettre en question, et se sentir incertain sans savoir comment trancher entre deux alternatives, c'est finalement bien normal.
Nous devons cette hémoragie de scrupules qui font les choux gras des psychologues de tout poil à un tout petit radical, "dub", qui signifie double et a donné en latin, on l'avait deviné, le verbe dubitare.
Alors, l'un ou l'autre? Ou les deux?

En ces temps de canicule, nous pourrions poser le dilemne dans l'équation suivante:

Faut-il boire pour avoir moins chaud et ainsi assouvir sa soif?
Ou bien assouvir des passions que la chaleur exacerbe?

Hmm... vous n'auriez pas vu passer le livreur de Coca Light?

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