25 juillet 2006

Apologie de la séduction

Des années de classes prépa et des longues nuits de préparation des devoirs de "Culture Générale" qui me faisaient tant angoisser, j'ai gardé un goût pour l'étymologie. D'où viennent les mots, savoir ce qu'ils cachent, ce qu'ils ont enfoui en eux depuis si longtemps... On y trouve parfois une explication aux sens multiples des mots, et une raison aux débats fiévreux dans lesquels j'entre parfois.

Mais non, mais si.
C'est ainsi que j'ai redécouvert que séduire conjugue deux notions ambivalentes: mener et séparer. Séduire, du latin seducere, se, indiquant séparation, et ducere, mener.

D'où l'idée de détourner du droit chemin, d'attirer de façon irrésistible, d'entraîner quelqu'un à commettre des fautes. Et le serpent séduisit Eve.

D'où les risques et les plaisirs tellement particuliers de ce jeu parfois dangereux.

Mais existe-t-il un plaisir là où il n'y a pas de risque?

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2 Comments:

Blogger panda said...

Séduction ou l'art d'attirer pour repousser, ou l'art de repousser pour attirer? Plus qu'un plaisir, ne serait-ce donc pas plutôt un jeu? Et non, il n'y a pas de jeu sans risque, c'est ce qui en fait l'intérêt!

Mais non, mais si. Tu sais quoi? Nan mais parce que.

11:28 PM  
Blogger Tatiana et Pierre said...

Parce que la séduction est comme un élastique tendu? La question serait alors de savoir jusqu'où et combien de temps l'on peut tirer sur l'élastique avant qu'il ne se rompe? ou avant que l'une des deux mains ne lâche l'élastique de peur de se prendre un coup sur les doigts.

Aïe.

11:50 PM  

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